ADDENDA

En 2024, qu'en est-il de la flore observée par Marie-Victorin ?

En duo avec Baptiste Grison et avec l’expertise du professeur de l’UQAR Ludovic Jolicoeur

Photographies au collodion humide et impressions au jet d’encre.

Exposition aux Jardins de Métis —été 2024

Article de Radio-Canada

En 1935, le frère Marie-Victorin publiait sa fameuse Flore laurentienne qui devint instantanément le point de repère de notre compréhension de la diversité des végétaux au Québec. Cet ouvrage représente aujourd’hui un élément central de notre patrimoine scientifique - une sorte de marqueur temporel de l’état de la biodiversité québécoise. Près d’un siècle plus tard, force est d’admettre que bien des choses ont changé !

​On sait combien il est difficile de procéder à un inventaire exhaustif de la faune ou de la flore sur un territoire: le vivant est par définition en mouvement, et ce qui était là hier ne l'est peut-être plus aujourd'hui - ou inversement. Les espèces luttent pour leur espace vital, elles s'envahissent; elles s'adaptent aux conditions changeantes, ou bien disparaissent: il en va de l'ordre même des choses, même si le phénomène est tout particulièrement actif lors des périodes de perturbation des écosystèmes.

​C'est justement le cas, ici et maintenant au Bas-Saint-Laurent, en cette époque marquée par d'importants dérèglements climatiques d'origine humaine. Des espèces végétales apparaissent dans cette région qui leur était auparavant inhospitalière, qui font alors concurrence à d'autres déjà installées mais qui soit se trouvent affaiblies par ces mêmes changements, soit se révèlent insuffisamment équipées pour faire face à une adversité nouvelle.

Appuyé par les connaissances du botaniste Ludovic Jolicoeur, nous vous proposons ici une incursion photographique dans la flore apparue au Bas-Saint-Laurent depuis une centaine d’années.

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